La réforme de l'assurance chômage est entrée en vigueur le 1er octobre, le premier ministre a annoncé que 1,4 million de demandeurs d'emploi seraient formés en 2022, mais dans le même temps le projet de loi de finances prévoit la suppression de 1750 postes pour 2022.
La CFTC va intervenir auprès du ministère !
Les formations des conseillers, par intermittence du fait des reports de mise en œuvre, et la complexité de la nouvelle réforme d'assurance chômage font craindre une hausse des incivilités.
En effet, les nouvelles règles de calcul et leur cohérence sont déjà difficilement compréhensibles pour les conseillers CDD, alors les expliquer avec pédagogie en cas de questions semble ardu.
Mais Pôle emploi et donc ses agents sont contraints de l'appliquer !
Un nouveau recours auprès du conseil d'Etat est porté par la CFTC.
Le bonus/malus n'est pas suffisamment incitatif pour que les employeurs modifient leurs politiques de recrutement vers plus d'emplois durables et n'apportera pas de réponse à la problématique des offres non pourvues. Seule, cette réforme, voulue par le gouvernement, ne permettra pas de tendre vers le plein emploi.
La CFTC va faire entendre ses propositions
auprès des pouvoirs publics !
Côté accompagnement, une enveloppe est débloquée pour des entrées en formation. II s'agit d'une bonne nouvelle pour les usagers et les conseillers qui auront de nouvelles possibilités afin de trouver des solutions pour les demandeurs d'emploi.
Accompagner les demandeurs et appliquer les réformes, les agents de Pôle emploi consciencieux et professionnels savent le faire et l'ont toujours fait, mais les mesures doivent être lisibles et réalisables avec un personnel en sécurité et en nombre cohérent avec les objectifs annoncés !
La CFTC Emploi a demandé un rendez-vous au ministère du travail, afin d'alerter sur les impacts tant pour le personnel de Pôle emploi que pour les usagers, le projet de loi de finances étant toujours en discussion !
Téléchargez le communiqué CFTC Emploi