Les négociations de l’annexe IV de la convention collective des IRC (Institutions de Retraite Complémentaire et de Prévoyance) sont au point mort et n’aboutissent pas selon la volonté de l’Employeur de cette Branche.
Face à ce constat, les employeurs menacent de rattacher la Branche à la convention collective du Régime général de la Sécurité sociale qui, selon la Cour des comptes, coûte bien moins cher que celle des IRC.
« Pour faire court, si les organisations syndicales ne cèdent pas, l’Etat aura là un prétexte pour faire basculer les salariés de la retraite vers l’Ucanss et les salariés de la prévoyance vers la convention collective des assurances. » (Miroir Social du 17/04/02024).
Notre convention collective est donc désormais devenue un repoussoir pour nos responsables politiques. Le dénigrement des salariés de la Sécurité sociale manifesté à travers cette position doit alerter l’Ucanss et le Comex Ucanss. Il ne s’agit plus de se gausser sur le « soi-disant » dynamisme de notre dialogue social mais de comprendre que la perte d’attractivité et de sécurité de notre convention collective est désormais prise en contre-exemple au sein même de secteurs proches du nôtre.
À l’heure où Michelin décide de mettre en place un salaire minimum supérieur au SMIC, soyons nous aussi « gonflés » en mettant en place une politique salariale décente et digne, ancrée dans une convention collective ambitieuse et protectrice.
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