Pour la CFTC, le CSE Central doit rester le gardien de vos droits !
La stratégie employée par la direction vise à fragmenter le projet en le soumettant aux différents comités sociaux économiques (CSE) des DRSM et des CPAM, le CSE C étant uniquement interrogé sur « l’économie générale du projet » sans pouvoir discuter des modalités de transfert des salariés en termes de classification, avantages sociaux, organisation du travail (horaires, RTT), mobilité géographique ou encore contenu des emplois proposés …
Cette démarche soulève des interrogations majeures quant à l’équité et à la transparence du processus. En agissant ainsi, la direction veut éviter une analyse fine et globale du projet par le CSE Central, l’organe qui supervise conjointement la DRSM et la CNAM EP.
Ce morcellement du projet a pour conséquence directe de limiter la portée des discussions et des analyses, rendant difficile toute appréhension globale des enjeux et des impacts potentiels sur l’ensemble des salariés des services médicaux.
Cette approche dilue l’importance de la concertation au niveau central, affaiblissant ainsi la cohérence des décisions et menaçant l’égalité de traitement entre les salariés.
La CFTC juge cette stratégie inacceptable. Nous ne sommes pas à l’abri d’une disparité d’application des mesures entre les différentes entités ce qui pourrait entraîner des inégalités de traitement, des tensions sociales accrues et des risques psycho-sociaux, d’ailleurs déjà présents notamment en Bretagne. La fragmentation des discussions au sein des CSE des DRSM et des CPAM empêche de considérer de manière exhaustive l’ensemble des conséquences du projet.
La Direction souhaite optimiser son organisation, la CFTC aussi ! Elle exige que ce projet reste géré exclusivement au niveau du CSE Central.
Cette approche garantira une vision d’ensemble et permettra d’assurer l’équité et la transparence nécessaires pour tous les salariés concernés.
La CFTC, partenaire responsable et force de proposition, défend les intérêts de TOUS les salariés