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Les UGECAM et la grille E* : on en parle ou c’est tabou ?

Les concertations sur les 3 classifications qui composent notre Institution sont terminées et les négociations ont débuté. Si les thèmes sont vastes et nombreux, il n’en faut pas pour autant oublier certains sujets essentiels : la CFTC veille à ce qu’aucun salarié ne soit oublié !

 

Les Ugecam et la grille E* vues de la fenêtre CFTC, il y a tant à dire…

  • Emplois repère avec diplômes d’État : une reconnaissance européenne devient nécessaire et faciliterait les recrutements.

  • Décrochage des salaires : aucune évolution de la valeur du point, tassement des grilles, absence d’évolution professionnelle… Au vu des revalorisations dans le service public, des agents quittent leur poste en Ugecam car cela leur permet d’être mieux rémunéré : le manque d’attractivité de nos structures est criant !

  • Formation professionnelle : les faibles possibilités de formation professionnelle entraînent le départ de salariés soit vers des structures qui proposent de les former soit vers France Travail qui finance des formations.

  • Évolution des métiers : à prendre impérativement en compte dans la nouvelle classification. Par exemple le nouveau métier d’IPA (Infirmier en Pratique Avancée) devra être pris en compte à sa juste valeur mais il faudra également considérer les différents « ripages » d’activités.

  • Injustice du Ségur : non seulement certains salariés sont oubliés, mais de surcroît cette prime sert à atteindre le SMIC pour d’autres salariés.

  • Force est de constater que le Niveau 1 existe toujours

  • Prise en compte et valorisation des formations spécifiques

  • CSD : les agents ont recours à des techniques professionnelles sans formation et sans reconnaissance de leur expertise supplémentaire qui devient pourtant nécessaire.


Au-delà de toutes les difficultés professionnelles et « métier », les Ugecam doivent composer avec des écueils complémentaires : une double gouvernance puisqu’ils sont soumis non seulement à l’autorité des ARS mais aussi à celle de l’Assurance Maladie ET des charges financières importantes à maîtriser.

En effet, les charges des établissements sont alourdies par le remboursement de projets immobiliers (après intervention du FNA) et le financement des activités est « sensible ». Les excédents actuels sont dus au maintien des financements malgré les années Covid. Il ne faut donc pas se réjouir trop vite… Comme les dotations sont inégales selon les partenaires et les régions, les facturations le sont aussi. C’est pourquoi, les différentes réformes tendent vers un financement par activité.

 

*Grille E : personnel soignant, éducatif et médical des établissements et œuvre



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